Il a beaucoup plu à partir du samedi après-midi et 300 mètres avant l'arrivée soit après 360 km dans le week-end, la 125 a calé à un stop et n'a plus voulu redémarrer, alors qu'elle fonctionnait très bien jusque là. Comme il pleuvait fort, j'ai pensé à un problème d'eau dans la haute tension, bricoler à 300 mètres de l'arrivée n'avait pas de sens, surtout pour tenter de sécher des trucs sous la pluie, donc elle a fini à la poussette.
Le lendemain j'ai démonté la bougie et j'ai trouvé une belle goutte d'eau entre les électrodes de bougie ainsi que de grosses gouttes d'eau sur la calotte du piston. Je me suis souvenu alors que lors des tentatives de redémarrage, au kick ou à la poussette en troisième vitesse, j'avais de nombreux patinages de l'embrayage et j'avais des difficultés pour entraîner le moteur.
Après séchage à la soufflette le moteur a démarré avec un pshitt pshitt à l'admission et une perte de compression, le jeu à la soupape était passé à 0.2 mm, et après 30 secondes de fonctionnement la compression est revenue et le pshitt pshit a disparu, le conrrôle du jeu de soupape à froid est repassé à 0.1 mm.
J'ai complètement démonté et nettoyé le carburateur, il ne présentait pas la moindre trace d'eau.
Je conclue que le moteur à aspiré une grosse quantité d'eau (deux ou trois cc ?) par l'admission, ça a augmenté le rapport volumétrique et a rendu le passage de la compression difficile sur kick, ça a court-circuité la bougie et ça a créé plein de cochonneries dans la chambre de combustion, qui se sont collée entre soupape lors du premier re-démarrage le lendemain.
Mais je suis très étonné de tant de flotte qui entre dans le moteur par l'admission du carbu, un H17 Gurtner avec le filtre cylindrique.
, D45s, Solex 3800, Peugeot S57 
(ben oui: nul n'est parfait !!!)