Vu dans la presse
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Vu dans la presse
Bonjour voici un article vu sur le net.
Bonne lecture,
http://www.lerepairedesmotards.com/doss ... te-mob.php
Bonne lecture,
http://www.lerepairedesmotards.com/doss ... te-mob.php
Re: Vu dans la presse
Merci pour ce lien. IL y a pas mal d'autres articles à la fin sur l'histoire de la marque.
AU 76, AV 68, Mobyx X7 AVL, Sportster Harley Davidson, Honda XR 125 L
- Lusabets
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Re: Vu dans la presse
Ne pas oublier qu'à l'origine du cyclomoteur, réglementairement, il ne s'agissait que d'une bicyclette munie d'un moteur de secours.
( ... )
Le 5 juin 1943, en pleine guerre et vraisemblablement sous la pression des représentants de la profession(*), le régime de Vichy crée par décret deux nouvelles catégories de deux-roues : la "bicyclette à moteur de secours" de cylindrée inférieure à 50 cm3 et le "vélomoteur" de 50 à moins de 125 cm3. Les contraintes de poids et de vitesse sont supprimées. Seuls sont précisées les limites de cylindrée. Aucune limite d'âge n'est fixé et les deux-roues de 49 cm3 sont toujours assimilés à de simples bicyclettes sans moteur.
Il faut attendre la révision du code de la route en 1954, pour voir apparaître la limite d'âge de seize ans pour les vélomotoristes, sans qu'aucun permis et immatriculation ne soient encore nécessaire (article 186 et 187). La bicyclette à moteur de secours est rebaptisée à l'occasion "cyclomoteur" (article 188). Ce n'est que le 10 août 1957 qu'un décret fixe enfin une limite d'âge de quatorze ans pour la conduite d'un cyclomoteur et que les conducteurs de vélomoteurs sont tenus de posséder le permis A1. Les décrets de 1925 ( voir le chapitre sur les BMA ) et de 1943 apparaissent, avec le recul, extrêmement permissifs. Ils vont avoir d'importantes conséquences sur l'industrie des deux-roues motorisés, et par contrecoup, sur la pratique de la bicyclette.
( ... )
(*) Maurice Goudard, le cofondateur (avec Marcel Mennesson) de la société Solex en 1906, a été pendant vingt ans "à la tête de la Chambre syndicale des équipements (1923-1942) et de la société des ingénieurs de l'automobile (1932-1936)" (selon sa biographie disponible sur le site de Centrale-Histoire, l'association des centraliens dont il faisait partie). C'était un "lobbyiste" dirait-on aujourd'hui.
Extrait recopié de l'ouvrage Le retour de la bicyclette, une histoire des déplacements urbains en Europe de 1817 à 2050 par Frédéric Héran, éditions de La Découverte, Paris 2014, pages 60 et 61, dans le chapitre intitulé L'extraordinaire essor des cyclomoteurs : une particularité française
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Le 5 juin 1943, en pleine guerre et vraisemblablement sous la pression des représentants de la profession(*), le régime de Vichy crée par décret deux nouvelles catégories de deux-roues : la "bicyclette à moteur de secours" de cylindrée inférieure à 50 cm3 et le "vélomoteur" de 50 à moins de 125 cm3. Les contraintes de poids et de vitesse sont supprimées. Seuls sont précisées les limites de cylindrée. Aucune limite d'âge n'est fixé et les deux-roues de 49 cm3 sont toujours assimilés à de simples bicyclettes sans moteur.
Il faut attendre la révision du code de la route en 1954, pour voir apparaître la limite d'âge de seize ans pour les vélomotoristes, sans qu'aucun permis et immatriculation ne soient encore nécessaire (article 186 et 187). La bicyclette à moteur de secours est rebaptisée à l'occasion "cyclomoteur" (article 188). Ce n'est que le 10 août 1957 qu'un décret fixe enfin une limite d'âge de quatorze ans pour la conduite d'un cyclomoteur et que les conducteurs de vélomoteurs sont tenus de posséder le permis A1. Les décrets de 1925 ( voir le chapitre sur les BMA ) et de 1943 apparaissent, avec le recul, extrêmement permissifs. Ils vont avoir d'importantes conséquences sur l'industrie des deux-roues motorisés, et par contrecoup, sur la pratique de la bicyclette.
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(*) Maurice Goudard, le cofondateur (avec Marcel Mennesson) de la société Solex en 1906, a été pendant vingt ans "à la tête de la Chambre syndicale des équipements (1923-1942) et de la société des ingénieurs de l'automobile (1932-1936)" (selon sa biographie disponible sur le site de Centrale-Histoire, l'association des centraliens dont il faisait partie). C'était un "lobbyiste" dirait-on aujourd'hui.
Extrait recopié de l'ouvrage Le retour de la bicyclette, une histoire des déplacements urbains en Europe de 1817 à 2050 par Frédéric Héran, éditions de La Découverte, Paris 2014, pages 60 et 61, dans le chapitre intitulé L'extraordinaire essor des cyclomoteurs : une particularité française
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Re: Vu dans la presse
Bonjour
Je reviens sur cet extrait du livre cité ci-dessus.
Je me souviens qu'étant ado, on vantait les mérites d'une Mobylette de couleur jaune (dans mon souvenir, une AV 48 ?) qui avait l'avantage de rouler "vite", que c'était un cyclo capable de dépasser allégrement les cinquante kilomètres/heure, qu'on disait.
Était-ce un de ces cyclos non-bridés, ou peu bridé, d'avant 1957 ?
Je reviens sur cet extrait du livre cité ci-dessus.
Je me souviens qu'étant ado, on vantait les mérites d'une Mobylette de couleur jaune (dans mon souvenir, une AV 48 ?) qui avait l'avantage de rouler "vite", que c'était un cyclo capable de dépasser allégrement les cinquante kilomètres/heure, qu'on disait.
Était-ce un de ces cyclos non-bridés, ou peu bridé, d'avant 1957 ?
Re: Vu dans la presse
Bonjour
La 48 est arrivée en 1962
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Re: Vu dans la presse
Alors, ce devait être un fantasme pour nous autres, gamins !
Il suffisait que l'un dise que c'était une chiotte qui bombe, et on le croyait...
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Re: Vu dans la presse
Déjà parlé dans un autre topic mais voilà
Une page est tournée, le bouquin fermé pourtant l'histoire continue quand même
https://moto-station.com/moto-revue/mar ... aha/655502
Une page est tournée, le bouquin fermé pourtant l'histoire continue quand même
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Re: Vu dans la presse
Oui tout à fait!
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Re: Vu dans la presse
Bonjour, j'aurais préféré vous dire que l'on refabrique les 881 à St Quentin mais non, le vélo électrique est dans l'ère du temps
https://www.lefigaro.fr/societes/yamaha ... o-20240327
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Re: Vu dans la presse
Au moins l'usine vit toujours.
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Re: Vu dans la presse
Oui, elle fabrique déjà 80 000 bécanes par an, elle n'a jamais cessé depuis la période Motobécane (finie en 1985), fin des mobs en 2002, puis fabrication de scooters MBK, maxiscoots et maintenant Motos depuis quelques années. C'était une usine ultramoderne à son époque, de par sa technologie et surtout son adaptabilité aux évolutions. C'est probablement grâce en partie à cela qu'elle existe toujours!